A ECOUTER | OP invité de l'émission du samedi 13 juin 2015

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International > Qu'a-t-on décidé au G7 ?
France > Quelle politique pour les TPE/PME ?
Actualité invisible (x 1)


Et nouvelle édition de l'Économie en questions en compagnie de quatre experts, cinq d'ailleurs. Je vais les présenter tout de suite. Professeurs, chercheurs et journalistes pour leur demander de commenter l'actualité de la semaine, de confronter leurs analyses, de les rapprocher, de les opposer. C'est ce que nous verrons autour de deux sujets que nous avons choisi comme chaque samedi dans l'actualité nationale et internationale.

03:50
En France à nouveau, train de mesures donc pour stimuler les embauches dans les très petites entreprises et dans les petites et moyennes entreprises PME, soit la moitié des emplois salariés en France tout de même. Mesures donc annoncées par le Premier Ministre, c'était mardi 18 exactement, depuis un barème pour les indemnités des prud'hommes à une aide à l'embauche pour les TPE en passant par de nouvelles obligations de formation et très commenté également la possibilité de renouveler deux fois un contrat à durée déterminée. Les réactions sont diverses. Elles vont de la circonspection à la satisfaction côté patronat, nettement plus critique côté syndicats. Un Small Business Act selon les mots de Manuel Valls (twitter/gouvernement/facebook) en référence bien sûr au plan lancé aux Etats-Unis, c'était dans les années 50 pour faciliter les affaires des petites entreprises. On parle aussi d'un Jobs Act, le terme est aussi utilisé en Italie par Matteo Renzi. Il doit bien y avoir des traductions en français pour tout cela mais on va revenir en tout cas sur ces mesures fortes ainsi que les qualifie encore le Premier Ministre. Nous verrons ce qu'en pensent nos invités. Quelle politique pour les TPE/PME ? C'est notre premier thème.

29:58
Deuxième sujet nous revenons un peu en arrière sur le sommet du G7 2015. Celui qui s'est tenu donc les 7 et 8 juin à Elmau dans le sud de l'Allemagne avec les mêmes participants qu'au sommet du G7 2014, 7 et non pas 8 en l'absence de la Russie, plus des pays invités. Cette année l'Irak, le Nigéria ou la Tunisie. Un des objectifs étaient de préparer la conférence de Paris sur les changements climatiques. Il en a bien été question. Et même d'un accord sur le climat qui a été conclu. Au programme aussi la poursuite des sanctions économiques contre la Russie donc la Grèce, bien sûr, et d'autres engagements dont on a moins parlé sur l'éthique autour des conditions de travail dans les pays en développement, sur les résistances aux antibiotiques. Nous ferons le point sur tout cela et aussi si on le veut bien sur la place même de cette instance informelle, on le rappel, dans le monde et sur son poids qui ne sont plus tout à fait les mêmes qu'au moment de sa création dans les années 70. Qu'a-t-on décidé au G7 ? C'est notre deuxième thème.

Et sont donc avec nous aujourd'hui, Marie Bellan, je commence par elle, journaliste aux Echos qui nous fera sa chronique sociale en fin d'émission, les Echos notre partenaire dans l'émission mais qui a beaucoup travaillé sur ce dossier des PME, nous aurons donc aussi son point de vu, Jacques Mistral, conseiller spécial à l'IFRI (Institut français des relations internationales), Olivier Pastré, économiste à Paris 8, Dominique Plihon, économie financière Paris 13, Xavier Timbeau, directeur principal de l'OFCE. Bienvenue à tous les cinq. C'est l'économie en questions. Nous aurons aussi quelques actualités invisibles en toute fin d'émission et nous sommes ensemble jusqu'à midi.

53:57
Chronique de Marie Bellan : retraite chapeau

56:38
ACTUALITE INVISIBLE
D.R. :
Allez, une ou deux actualités invisibles, Olivier Pastré en a préparé une normalement
O.P. : oui elle est très conjoncturelle. Il se trouve que vous allez en avoir deux pour le prix d'une.
C'est le quatrième anniversaire de la faillite de DEXIA. Je ne sais pas si vous vous rappelez DEXIA c'était la grande banque de financement des collectivités locales D.R. : on se rappelle O.P. : 35 mille salariés c'était une des grandes banques qui a implosé, qui a été sauvé par l'intervention de l'Etat, c'est le seul cas en France, une injection de 6 milliards et demi d'euros. Aujourd'hui il reste encore une situation très difficile parce qu'il y a encore 72 milliards d'encourt à créer et le dernier prêt sera fait en 2076. La même semaine, y'a pas de dépôt de bilan mais on a placé le CM paiement c'est à dire la Banque du crédit municipal de Paris (site officiel) en situation de gestion extinctive avec 200 salariés qui sont concernés et cette petite banque était spécialisée dans le rachat de créance c'est à dire en gros dans la lutte contre le surendettement. Un parallèle entre ces deux phénomènes c'est un marché en hausse qui répond à une vraie demande, collectivités locales, restructurations de crédits et une trop forte et une trop bête concurrence à ruiner les espoirs des entreprises et probablement une mauvaise gestion aussi.
D.R. : merci Olivier Pastré d'avoir attiré notre attention sur ce point. On aura d'autres actualités invisibles dans notre prochaine émission bien entendu.